Face à la digitalisation de la musique, le format physique de l’album perd en popularité. Hormis les aficionados du vinyle qui restent ultra minoritaires dans les modes d’écoute contemporains, le lien est désormais perdu avec une part de l’intime qui lie l’auditeur à l’objet phonographique : crédits, nom du studio d’enregistrement, de mix, de master, des collaborateurs, le processus d’écriture et de production, les remerciements… A travers ce podcast nous souhaitons redonner la parole aux créateurs et créatrices de musique, qu’ils soient compositeurs, mixeurs, musiciennes, arrangeurs… En somme, mettre en voix la part perdue des albums. Le format se veut libre, pensé avec l’artiste, tout en ayant toujours en tête d’accéder à l’envers du décor, à un certain historique de ces productions artisanales, tout en laissant les parts de mystère et d’ombre que l’artiste jugera bon de conserver.